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Le mouton bleu

9 février 2011

On passe au plan B.

Cela va bientôt faire six mois que votre serviteur chante à tue-tête « société, tu m’auras pas » et joue les Brice de Nice du couchsurfing dans le Nord. Force est de constater à présent que ça ne fonctionne pas très bien.

Alors que le match opposant le Pôle Emploi au mouton bleu débutait en faveur de ce dernier, l’administration a répondu en infligeant un sérieux revers : « vous n’avez pas travaillé assez. » (sic). Suite à ce KO technique, il ne restait qu’un recours à l’issue très hypothétique devant une commission régionale. Le résultat se fait attendre. Et en attendant, le compte se vide…

Mais le mouton bleu se souvient avoir été manager de crise il n’y a pas si longtemps et d’avoir érigé le concept en art de vivre. Tout comme il existe le ju-do, l’aiki-do, le ken-do, le mouton bleu pratique le kiki-do, la voie de la crise, et décide de prendre les mesures d’exception qui s’imposent.

Les combattants de la liberté du monde entier le savent, quand l’adversaire est trop fort il faut appliquer des techniques de guérilla. J’ai donc négocié une trêve avec le système et me suis déclaré prêt à devenir un collaborateur zélé. Reste l’agenda secret d’œuvrer sous couverture à trouver une issue qui me convienne.

Je disposerai probablement d’encore moins de temps pour réaliser mon projet mais cela me semble un bien petit sacrifice au regard de l’enjeu.

A suivre…

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5 janvier 2011

De la brièveté de la vie

Étrangement, la recherche d'une certaine oisiveté me conduit en ce moment à des journées bien remplies. Alors en attendant d'y revenir, je vous propose d'écouter ce livre audio.

Parce qu'on est tous un peu Paulinus...
 

31 décembre 2010

Pourquoi je ne prendrai pas de résolution en 2011

Le 1er janvier est traditionnellement le jour des bonnes résolutions pour l’année qui commence.  Aller courir chaque dimanche matin, dépenser moins d’argent,  consacrer plus de temps à sa famille… La liste est longue et chacun peut y piocher à loisir.
Quoi de plus honorable en effet que d’instaurer un jour dans l’année pour prendre conscience de ce qui ne va pas et décider de s’améliorer ? Eh bien cette année, j’ai décidé de ne pas jouer le jeu.

J’ai en effet pas mal de critiques à l’égard de cette démarche. La première en est que bien souvent elle ne donne aucun résultat.

On a tous fait l’expérience de cette situation. « Cette année, j’arrête de fumer. » On l’annonce à son entourage pour renforcer sa motivation, on tient un jour, deux jours, parfois quelques semaines. Et puis voilà qu’une soirée ou contrariété de trop nous fait rallumer une cigarette. Et si vous êtes non-fumeur, je peux vous trouver un autre exemple.

Or les résultats ne mentent jamais. S’ils ne sont pas obtenus, c’est donc que la méthode n’est pas bonne. Oui mais pourquoi ? Permettez-moi de vous proposer quelques pistes.

Les résolutions s’expriment souvent en termes de moyens

« Cette année, je vais prendre plus de temps pour moi. »

Excellente idée ! Je me suis dit ça cinq années consécutives pendant lesquelles j’ai eu de moins en moins de temps libre. Etrange non ? Hum… pas tant que ça !

Le problème ici vient de ce que cette résolution est un objectif de moyens et non de résultat. Prendre plus de temps ? Combien ? Pour quoi faire ? A prélever sur quelle activité ? On est bien parti…

Quitte à prendre une résolution, choisissez celle qui constituera une fin en soi et qui sera mesurable. Un objectif ; c’est ce qu’il vous faut.

On prend souvent ses résolutions par devoir

« Cette année, je perds 5 kg. »

Êtes-vous vraiment sûr(e) que c’est bien ce que vous voulez ? Rêvez-vous véritablement d’une silhouette plus svelte ou bien concevez-vous cela comme un sacrifice de la bonne chère sur l’autel de la mode qui privilégie l’absence de rembourrage ? Si vous êtes dans ce second cas, je vous souhaite bien du courage et passerai vous voir le 31 décembre avec une balance.

Mais ne soyons pas si manichéens.  La plupart de ceux d’entre vous qui prendront cette réalisation pensent réellement que c’est pour leur bien. Et c’est justement là que le bât blesse ! Faire les choses parce que je dois les faire, pour mon bien ou sous la contrainte, est rarement la meilleure solution. Ce que j’ai fait le mieux, je l’ai toujours fait par plaisir. J’imagine que je ne suis pas le seul…

Exit donc les résolutions nées d’un « je devrais… ». Parce la liste risque d’être vite aussi longue que déprimante et je vous rappelle qu’il va falloir tenir toute une année ! Tant qu’à faire choisissez des objectifs qui vous motivent.

Les résolutions sont hors de portée

« Cette année, je sors avec… »

Soit. C’est un objectif et non un moyen, ça répond vraisemblablement à un désir plutôt qu’à un devoir, mais la personne en question n’a-t-elle pas son mot à dire ? Autant dire que si vous ne lui plaisez pas, vous êtes cuit(e) !

Dans l’idéal, nos résolutions ne devraient dépendre que de nous, à tout le moins d’un faisceau d’aléas suffisamment étroit pour être maîtrisable. Quand on n’est pas Kennedy, il est difficile d’annoncer « un homme marchera sur la Lune ». Et encore ! Lui il avait prévu 10 ans.

Bonne nouvelle cependant : plus on a l’habitude de fonctionner par projets et par objectifs, plus on est à même d’en gérer la complexité. On appelle ça l’expérience et ça permet de voir de plus en plus grand.


Les résolutions se prennent au nouvel an

Eh oui c’est la tradition ! SI vous avez des résolutions à prendre, prenez les maintenant ! Après il sera trop tard.

Là encore j’ai un doute. Pourquoi se limiter à une journée par an lorsqu’il est question de changer ? Parfois le besoin se fait sentir à un autre moment. Lorsque j’ai décidé de remonter le canal du Midi en kayak (objectif motivant et atteignable), c’était en octobre. Si j’avais attendu le 1er janvier pour me lancer le défi, j’aurais perdu trois mois de préparation et n’aurais sans doute pas pu partir à la belle saison. Bref, les résolutions, prenez les quand ça vous chante !


Que faire alors ?

Renoncer aux résolutions du nouvel an est peut-être un peu extrême. Après tout je suis un fervent partisan des moments de recul pour décider de mieux faire à l’avenir. Je vous propose plutôt de changer de méthode. J’y reviendrai dans un prochain billet.

30 décembre 2010

Que vous souhaiter en 2011 ?

Comme certains ont pu le lire sur Twitter ou Facebook, j’ai décidé d’en finir avec 2010 en avance. Bonne année à tous, champagne, musique et tout ce qui s’en suit.

Mais que vous souhaiter en 2011 ? Un rapide sondage effectué auprès d’un échantillon pas du tout représentatif de quatre personnes me permet de vous proposer ceci :

La santé
 
Pas la prison hein ! Ou alors essayez de passer par la case départ, d’empocher les 20 000€ et d’en sortir aussi sec. Remarque pour ceux d’entre vous qui sont toujours à Paris, s’entasser à trois dans 9m² c’est presque un élargissement de votre espace vital. Enfin bref…
 
Evitez de manger trop gras, trop salé, trop sucré. Deux sur trois ça passe donc OK pour les croustillons hollandais par période de grand froid. Faites de l’exercice pour retrouver ligne et souplesse, ne vous fatiguez pas trop quand même, et surtout pas trop de stress ! Que 2011 soit pour vous une année aussi sereine que pleine de vie !

Un réussissement professionnel
 
Qu’en 2011 vos affaires tournent, si possible sans vous parce que les millions s’engrangeront pendant que vous surferez les plus belles vagues du monde (auquel cas vous ne manquerez pas de penser à moi).
 
Pour ceux qui n’aiment pas le surf, quitte à passer du temps à bosser, autant que ça soit épanouissant. Trouvez les projets qui vous éclatent et pas que la tête contre le mur.  Menez les à bien et récoltez-en les fruits. Augmentation, reconnaissance, et surtout plaisir de faire. Que les collègues vous paient un café le matin et que les métros ne soient pas trop bondés.
 
Si d’aventure certains choisissaient, comme moi, de ne pas travailler, je vous souhaite de remplir vos lundis matin de projets personnels passionnants et de grasse matinées.

L’Amour
 
Avec un grand « A » parce que sinon c’est pas drôle. Ou alors un petit « s » pour ceux qui préfèrent. Tant que vous ne cherchez pas les deux à la fois ça reste gérable.
 
Que votre partenaire vous donne l’envie de laisser le gui suspendu toute l’année. A la rigueur essayez un framboisier en été, ça sent bon et c’est coloré.
 
Je n’ai pas suivi la situation sentimentale de chacun en 2010, aussi il est possible qu’on découvre des projets-surprises en 2011. Là encore il y aura beaucoup à souhaiter mais ça fera l’objet d’un petit mot à part.

Des amis

 
A priori si vous lisez ceci c’est que vous en avez au moins un, Google. Je vous en souhaite tout plein d’autres mais pas nécessairement de ceux qui vous pokent sur Facebook.
 
Que votre entourage vous enrichisse au quotidien à grand renfort de moments passés ensemble, de mots bien choisis et de soirées mémorables. Que les coups de main soient plus nombreux que les coups de gueule.

Des projets personnels
 
Santé, boulot, amour, amis… c’est bien gentil tout ça mais c’est quand même de votre année qu’on parle ! Et donc je vous souhaite d’en faire quelque chose pour vous.
 
Si vous savez déjà ce que vous comptez réaliser ces 365 prochains jours, je vous souhaite la détermination nécessaire et des vents favorables. Sinon, je vous souhaite de trouver l’idée rapidement pour avancer ensuite !

Mais aussi…
 

  • Si vous êtes prof de français, d’oublier le réussissement au profit d’un substantif plus approprié.
  • Si vous partagez avec moi l’entraînement au dojo, une distance de sécurité suffisante compte tenu de ma maladresse.
  • Si vous êtes à l’INSA, que Quentin trouve une solution pour Grimoire.
  • Si vous êtes gendarme, un bon séjour à la plage.
  • Si vous êtes Ñass, que le champagne coule à flots le 26 mars.
  • Si vous êtes dans le train, une arrivée à bon port dans un délai humainement raisonnable.
 

Et pour ceux qui ont eu la flemme de lire ce petit mot, il y en a d’autres qui ont dit ça bien mieux que moi.

Sinsemilia: Tout le Bonheur du Monde
envoyé par cvera. - L'info video en direct.  


Meilleurs voeux à tous !

3 décembre 2010

Mouton bleu : 1 - Pôle emploi : 0

Après trois mois passés à squatter allègrement chez des amis dont l'hospitalité m'assure une juste oisiveté, j'ai finalement décidé de m'inscrire au pôle emploi pour être désormais payé à glander faire financer par l'État l'expérience d'un mode de vie alternatif chercher du travail.

Autant vous dire tout de suite que ça n'est pas évident de rentrer dans la case chômeur. Déjà il faut avoir travaillé (OK). Ensuite il faut avoir perdu son emploi et non l'avoir quitté (OK, ça peut se négocier). Et enfin il faut tout un tas de papiers pour prouver qu'on peut cocher les deux cases précédentes. Rien que ça, ça m'a occupé de début septembre à mi-novembre.

Deux jours plus tard j'ai reçu une convocation à un premier rendez-vous. J'ai donc échangé mon vieux pull contre un costume neuf, suis arrivé dix minutes en avance, ai attendu trente minutes, présenté un dossier aussi épais qu'impeccable et commencé à discuter de mon parcours professionnel.

Là j'ai tout de suite eu la confirmation que je suis bien un mouton à cinq pattes. Interrogé sur mes compétences, j'ai répondu le plus souvent par l'affirmative. Oui je sais utiliser Word, Excel et Internet. Oui je sais aussi organiser un service de production et même faire le café et les photocopies ! Bref tout s'est bien passé jusqu'au moment où une boîte de dialogue s'est affichée à l'écran :

"Erreur : vous ne pouvez pas cocher plus de 40 cases."

Devant ce constat, l'employée du pôle emploi (qui a la chance, elle, d'avoir un vrai travail) m'a annoncé qu'elle ne pouvait rien pour moi. J'ai toutefois appris qu'il existerait quelque part à l'autre bout de la ville une agence spécialisée dans la réinsertion le reclassement des cadres. Soit. Rendez-vous est pris pour le vendredi suivant.

Et donc ce matin, je prends sur moi de me lever pour affronter les quarante-cinq minutes de marche sur pavés verglacés et arriver un peu en avance. Arrivé entier devant la porte, j'attends quinze minutes supplémentaires par -5°C qu'elle daigne s'ouvrir. Encore trente minutes et on m'annonce que mes confrères chômeurs et moi pouvons entrer dans la salle préparée à notre attention.

Pas de café, pas de petits croissants... pas même de vidéoprojecteur. Les formations du Pôle Emploi (car c'est ainsi qu'on m'a présenté le rendez-vous) me font presque regretter les petits-déjeuners d'accueil des nouveaux salariés. Ah oui c'est vrai ! Je suis désormais nouveau chômeur, fini donc le traitement de faveur réservé à ceux qui restent bien dans le moule. Il va falloir s'y faire.

Bref, on m'explique en dix minutes que j'ai droit à des aides pour financer mes déplacements et me rendre à des entretiens. Luxe suprême, si j'ai un CDD de six mois au minimum, le pôle emploi peut subventionner une formation complémentaire. Wouaaaouh !!

Mais la cerise sur le gâteau, c'est qu'un chômeur a droit à des congés payés ! 35 jours par an, à prendre du 1er janvier au 31 décembre. Pas de RTT (ou plutôt RTC, Récupération du Temps de Chômage), il ne faut quand même pas exagérer, mais la possibilité de quitter la ville 7 jours consécutifs cinq fois par an.

Et là une petite calculatrice s'affiche au dessus de ma tête : du 3 au 31 décembre, il reste moins de 35 jours. Or, venant de m'inscrire, je dispose de tous mes droits...

 

Cher Pôle Emploi,

Ayant identifié un bug dans la Matrice, j'ai le plaisir de vous informer que je suis en congés à compter de ce midi et jusqu'à la fin de l'année. Bien évidemment, afin que vous continuiez à créditer mon compte, je prendrai soin d'effectuer une journée de recherche active tous les sept jours ouvrés.

Soyez assurés de mon indéfectible satisfaction à l'égard des failles que vous laissez dans votre système.

Très cordialement,

Le Mouton Bleu

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27 novembre 2010

Pas de travail, pas de problème

Je me souviens très bien du jour où j'ai eu mon diplôme. J'avais un petit sourire en coin en écoutant mes camarades de promotion se demander ce qu'ils allaient bien pouvoir faire désormais. Pour ma part je le savais déjà : j'allais entrer comme consultant dans une SSII avec l'objectif d'y devenir chef de projet dans les cinq années suivantes.

Il ne s'agissait pas vraiment d'une vocation mais d'un choix évident basé sur ces raisons :

  • L'informatique était de loin la discipline où j'étais le plus compétent, sans doute car on y faisait moins de maths qu'ailleurs.
  • Le marché reprenait et les jeunes diplômés obtenaient un emploi facilement, ce qui tombait bien car j'avais un besoin immédiat d'argent.
  • Le poste cible de chef de projet me paraissait clair, atteignable, et semblait correspondre à mon désir de liberté.

C'est ce dernier point qui était le plus important : la liberté. Le travail de 9h à 18h n'est pas pour moi. Je voulais avoir des gens pour s'occuper de l'exécution et être payé au résultat. J'aurais ainsi eu la liberté d'organiser mon temps à ma guise, quitte à travailler davantage à l'occasion.

Cinq ans ont passé et j'ai occupé les fonctions visées. A vrai dire j'ai fait bien plus. Toujours est-il que j'ai constaté mon erreur. J'ai travaillé pratiquement deux fois plus que n'importe qui à ma connaissance, pour gagner moins et au final ne même pas obtenir la liberté recherchée.

Aujourd'hui, avec le recul de trois mois de repos, je suis arrivé à la conclusion que ce n'était pas l'objectif (la liberté) qui était en cause mais les moyens de l'obtenir (gravir la pyramide des salariés jusqu'à un poste "libre"). Soyons clairs : peut-être est-on libre au sommet, mais même le n°2 n'est pas libre. J'en sais quelque chose : j'ai été n°2.

Me voici donc officiellement chômeur et pas vraiment chercheur d'emploi. J'entends bien utiliser cette transition à bon escient. Puisque cette fois je suis réellement libre, profitons-en !

Or il y a deux jours, j'ai vu ce reportage d'envoyé spécial sur le funemployement. "Pas de travail, pas de problème", (43' à 1:15') ça sonnait plutôt bien. Outre le fait qu'on y voit mon amie Céline dans son rôle de funemployed, j'ai repensé le concept, avec des conclusions fort différentes de celle des journalistes.

Je m'autoproclame à ce jour alter-travailliste. Et j'ai deux ans pour vous préciser le concept !

 

A suivre...

26 novembre 2010

Pensée n°1

L'épique Urien était sans doute le chevalier de la table ronde qui goûta voir si le vin était bon.

4 novembre 2010

Un mouton, deux moutons...

Dans les constantes de ma vie, il y en a une dont je me passerais bien : l'insomnie. Avantage pendant ma période de suractivité professionnelle, elle devient un gros inconvénient aujourd'hui que j'ai déjà beaucoup de temps libre. Je m'efforce donc de la combattre.

Et puisqu'il est question ici de moutons, voici ce qu'il arrive quand j'essaie de compter les moutons.

Un mouton...
...coûte environ 75€ pour une bonne bête. Enfin là où j'investis en tout cas. Allez j'en prends 10 !
pour un bélier c'est un peu plus cher : 250€.

Deux moutons...
...se reproduisent. Il faut attendre que la femelle ait 20 mois. La gestation dure ensuite 150 jours.

Trois moutons...
...puis quatre, puis cinq. Avec le temps mon troupeau s'agrandit.

Un pasteur...
... est salarié 1000€/an. Un salaire élevé qui garantit sa loyauté.

Un client...
...achète la laine, le lait, les fromages, le cuir... Enfin tout ce qu'on peut faire avec un mouton.

Un crocodile...
...mange les vieilles bêtes. D'ailleurs combien faut-il de bêtes pour nourrir un croco ?

Deux crocodiles...
...font des petits. La peau des petits est plus facile à travailler.

Un sac à main...
...ça se vend combien ?

Un agent du fisc...
...

Et voilà comment à 7h le matin j'en suis à calculer la rentabilité d'une ferme au fin fond de l'Afrique et n'ai toujours pas fermé l'oeil.

3 novembre 2010

Si vous avez manqué le dernier épisode

Je n'ai pas écrit sur mon ancien blog depuis la fin du mois de février. Faut-il en déduire sa mort programmée ? Non.

Oui l'ancien blog est bien mort, mais ce n'était pas du tout prévu. Reste qu'aujourd'hui je ne tiens plus vraiment à écrire à cette adresse.

Que s'est-il donc passé depuis le mois de février ? Pas mal de choses à vrai dire mais on va essayer de faire court.

  • Je suis tombé amoureux et ça n'a pas marché. Je ne souhaite pas m'étendre sur ce point.
  • J'ai quitté mon emploi de consultant pour diriger une entreprise de rénovation. Là non plus ça n'a pas marché. J'ai fini en dépression nerveuse.
  • J'ai voulu pointer au chômage. Pour l'instant ça ne marche pas fort non plus. Il manque encore des papiers sans lesquels le pôle emploi ne peut rien pour moi. En attendant je vis sur les réserves.

Voilà grosso modo pour les échecs. Heureusement il y a aussi quelques réussites à mettre au bilan.

  • J'ai perdu quelques centimètres de tour de ventre, remplacés par des abdominaux tellement plus pratiques.
  • J'ai rafraîchi de vieilles amitiés trop longtemps négligées. C'est sans doute le plus important.
  • J'ai fini de rembourser le crédit pour mes études (enfin !).
  • J'ai quitté Paris pour aller squatter vivre à Lille.
  • J'ai débuté le iaïdo et m'entraîne quotidiennement.
  • J'ai bien plus te temps libre aujourd'hui !
Et sinon il y a les inchangés :

  • Je fais toujours partie de l'équipe qui organise le gala brution.
  • Je pars toujours au Tchad l'an prochain.
  • J'ai toujours l'intention de monter ma propre boîte (et ça avance doucement).
Voilà pour un résumé rapide.

Mais ne nous attardons pas trop sur le passé. Le présent n'attend pas !

3 novembre 2010

Hello world


Bonjour à tous,




Vous avez été nombreux à me suggérer de reprendre l'écriture sur mon blog. Or pour des raisons qui me sont propres, je ne tiens pas à donner de nouvelles sur celui-ci. En voici donc un autre où je retrouve un peu de liberté de parole.

Bonne lecture.

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